Prévenir les piqûres de tiques chez les bébés en 2025
Prévenir les piqûres de tiques chez les bébés en 2025 repose sur des mesures simples mais essentielles, notamment le port de vêtements couvrants, l’utilisation de répulsifs adaptés aux tout-petits et une vigilance accrue lors des sorties en plein air. Ces précautions visent à limiter le risque de transmission de maladies vectorielles comme la maladie de Lyme, particulièrement fréquente chez les enfants de 0 à 5 ans.
Période d’activité et mesures préventives
Les tiques sont actives dès le début du printemps, parfois dès mars selon les régions, ce qui impose d’anticiper la prévention avant le pic d’activité en mai-juin. Le programme CiTIQUE souligne que les enfants en bas âge ont un risque de piqûre 2 à 3 fois supérieur à la moyenne nationale, justifiant une attention renforcée. Il est recommandé de vêtir les bébés avec des pantalons rentrés dans les chaussettes, des manches longues et des chaussures fermées, de préférence en couleurs claires pour mieux repérer les tiques. L’application de répulsifs contenant de l’icaridine ou du DEET, validés pour les enfants à partir de 6 mois, complète cette protection. Il est important d’appliquer d’abord un écran solaire, puis le répulsif après un délai d’environ 20 minutes.
Inspection et retrait des tiques
Après chaque sortie en milieu naturel, une inspection minutieuse de la peau de l’enfant est indispensable pour détecter et retirer rapidement toute tique. Le retrait doit être effectué avec un tire-tique ou une pince fine, disponibles en pharmacie, en saisissant la tique au plus près de la peau pour éviter de laisser la tête. Plus la tique est retirée tôt, plus le risque de transmission de la borréliose de Lyme diminue. En cas de doute ou de symptômes inhabituels, il est conseillé de consulter rapidement un professionnel de santé.
Campagnes de sensibilisation
La campagne nationale « TIQUES et VOUS », organisée par les Centres de Référence sur les Maladies Vectorielles à Tiques, met en avant ces bonnes pratiques et vise à sensibiliser les familles et les professionnels de santé. Cette initiative intervient dans un contexte où le réchauffement climatique étend la présence des tiques à de nouvelles zones, y compris en milieu urbain et périurbain, augmentant ainsi le risque d’exposition.
La maladie de Lyme et ses enjeux
La maladie de Lyme reste la pathologie la plus fréquemment transmise par les tiques en France, avec des conséquences parfois graves si elle n’est pas détectée et traitée rapidement. Les autorités sanitaires insistent sur le fait que la prévention est la meilleure arme pour protéger les bébés, en combinant vigilance, équipement adapté et information. Les pédiatres et sages-femmes jouent un rôle clé dans l’éducation préventive des parents, qui doivent adopter ces gestes au quotidien, notamment lors des activités en plein air.
Conclusion
Enfin, la prévention ne se limite pas à la protection individuelle : la surveillance des zones à risque et la diffusion des connaissances sur les parcours de soins adaptés en cas de piqûre sont également essentielles pour limiter l’impact des maladies vectorielles à tiques sur la santé publique. En 2025, ces efforts conjoints ouvrent la voie à une meilleure protection des plus jeunes face aux risques liés aux tiques.
